Amadou Diogo BAH est un jeune guinéen déterminé à réussir sa vie professionnelle, tout en devenant acteur de la transformation Digitale du continent Africain. Dans le cadre de sa participation à la compétition Orange Developper Challenge, il a découvert Objis et a été sensible à la vision et au travail de terrain d’Objis pour l’Afrique.
Il met en évidence dans cet article les lacunes de l’enseignement de l’informatique en Guinée, tant dans le secteur public que privé. Il manifeste son souhait de voir s’installer Objis en guinée afin que de nombreux jeunes guinéen puissent bénéficier du programme #10000Codeurs.
Qui es-tu ?
« Je m’appelle « Amadou Diogo BAH ». Je suis un jeune étudiant guinéen diplômé (depuis aout 2015) en MIAGE niveau Master 1 à l’université Kofi Annan de Guinée, UNIKAG et j’ai 23 ans. »
Quelles sont tes ambitions ?
« Je souhaite perfectionner le niveau de ma formation (qui est –je l’avoue- très loin de mes aspirations) afin de devenir un développeur confirmé et très compétitif sur le marché de l’emploi et surtout devenir capable de développer des logiciels qui révolutionneront le monde et réveilleront la jeunesse africaine.
Ensuite partager ma connaissance avec les jeunes pour une continuité de la révolution numérique-qui est inéluctable-en Afrique s’il plait à Dieu. »
Comment as-tu connu Objis ?
« J’ai connu Objis lors du Orange Challenge Developper 2015 précisément sur le site entrepreneurclub.orange.com qui en était le site d’inscription.
Curieux que je suis quand il s’agit d’un truc informatique, j’ai consulté sa page Facebook et son compte Twitter et même son site internet histoire de savoir un peu plus sur ce que fait Objis. C’est ainsi à mon plus grand bonheur j’ai découvert qu’Objis forme en JAVA, qui est mon langage de prédilection malgré que je peine à le maitriser faute de formateurs qualifiés en JAVA en Guinée.
Voyant qu’Objis possède des filiales dans beaucoup de pays et que l’un de ses objectifs est de réduire le chômage en Afrique, je me suis dit pourquoi pas Objis chez moi en Guinée aussi? C’est que j’ai essayé de rentrer en contact avec M. Douglas MBiandou, le président d’Objis« .
Ton avis sur l’enseignement de l’Informatique en Guinée
« Dans les universités publiques, le principal handicap est le manque criard d’ordinateurs. Donc les étudiants apprennent l’informatique sans ordinateurs (comme dans l’épisode 5 de la WebSérie ‘AfricanGeek’ avec Dicosh) a moins que l’étudiant ait un pc personnel. Par exemple j’ai rencontré un étudiant en télécommunications qui a suivi le cours de C++ sans ordinateur, c’est-à-dire sans rien comprendre. A cela s’ajoute le niveau faible de la plupart formateurs
Dans les universités privées , la plupart d’entre elles possèdent des salles machines pour les TPs mais le niveau des formateurs est davantage plus faible encore.
Dans les cabinets de formations , le prix est exorbitant alors que la formation est presque nulle pour la plupart. Et puis il n’y a presque pas de cabinets de formation en programmation à plus forte raison de certification dans ce domaine. Le peu qui est là c’est en réseaux et base de données.
Il faut souligner le manque d’engouement chez certains etudiants, mais depuis que l’électricité est devenue stable et l’accès à l’internet plus abordable, il y a une sorte de renaissance. Je pense qu’avec Objis nous allons rectifier le tir. »
Arrêtons la formation Informatique sans ordinateur !
L’épisode 5 « Le prof d’Informatique » de la WebSérie AfricanGeek pointe du doigt avec humour ce problème courant de l’enseignement de l’informatique en Afrique : un enseignement trop théorique !
La web-série #AfricanGeek co-produite par Objis en partenariat avec le média Totem met en lumière cette vision que nous avons pour la jeunesse en Afrique : devenez à travers des compétences en programmation acteur de la transformation digitale du Continent.
Tous les épisodes d’AfricanGeek sont disponible sur notre chaîne Youtube Objis TV
